Quel est le concept de BOZ ART ?

Depuis le début, on m'a qualifié de punk, et je ne suis pas sûr que cette étiquette s'applique à la lettre, mais j'ai lu quelque part qu'un véritable esprit punk est un esprit qui prend constamment des risques créatifs, qui sort des sentiers battus et qui rompt avec les vieilles habitudes pour s'adapter au changement. Je pense que cela décrit assez bien le concept.

Racontez-nous un peu comment BOZ ART a vu le jour ?

C'est une pure coïncidence. On m'a demandé de faire partie d'une start-up spécialisée dans la production d'outils de jardinage et d'objets divers liés au jardin. Lorsqu'on m'a présenté cette joint venture grotesque, j'ai rapidement fait marche arrière, mais à ce moment-là, je livrais déjà des fleurs à l'endroit où devait se trouver un magasin vendant les objets aléatoires susmentionnés. J'aimais bien la partie florale, alors je suis restée. Et c'est à partir de là que la balle a commencé à rouler, rouler et rouler.

Quelle est la force motrice de l'engagement de BOZ ART envers sa communauté ?

Je n'ai pas de lignes directrices bien définies. Je sais juste par expérience que les fleurs provoquent l'euphorie, c'est si facile à dire. Les visages s'illuminent, les mains se tendent vers les fleurs, les rires fusent, certains poussent même des cris. C'est vraiment génial. Et très immédiat. Cela me fait énormément plaisir de pouvoir y contribuer un tant soit peu.

Quel est le lien entre BOZ ART et la nature ? Comment voyez-vous la relation entre la nature et l'art dans votre travail ?

J'ai passé beaucoup de temps à l'extérieur (à la fois pour travailler et pour profiter de la nature) et je sais que ce que je fais ne peut en aucun cas être comparé à la réalité. Cependant, je sais comment la déformer, l'améliorer, transformer les fleurs en quelque chose qui pousse les gens à remettre la réalité en question. J'ai trouvé un moyen de manipuler les sentiments en utilisant des matériaux floraux et botaniques et, maintenant que j'y pense, c'est un peu terrifiant !

Quand et comment la relation entre BOZ ART et CAKE a-t-elle commencé ?

Je me souviens avoir eu un premier aperçu de CAKE très tôt, avant qu'il n'y ait plus que quelques prototypes, que des tests soient effectués et que CAKE n'ait même pas encore son propre QG. J'essayais de convaincre mon mari que je devrais probablement me mettre à l'enduro et j'ai pointé du doigt une photo de deux motos en train d'être testées dans une prairie quelque part. Et puis un peu plus tard, l'Ösa est sorti et j'ai été conquise - ce design ! Maintenant, avec la version Makka :work, il est parfait pour mes besoins professionnels et mon style de vie.

Comment le 2 roues CAKE améliore-t-il les activités et les opérations quotidiennes de BOZ ART ?

Ma Makka est tout simplement parfaite, les deux boîtes de livraison offrent une grande capacité et j'adore parcourir la ville pour livrer des fleurs. En plus d'être une façon amusante de se déplacer, c'est tellement plus rapide, et le temps est toujours un facteur essentiel lorsqu'il s'agit de fleurs. L'aspect non polluant de CAKE est également très important pour l'entreprise. L'utilisation de la Makka constitue également une publicité pour BOZ ART, car je suis immédiatement reconnaissable lorsque j'utilise ma CAKE.

Quelle est la prochaine étape pour BOZ ART ?

J'y ai beaucoup réfléchi ces derniers temps. Beaucoup de clients avec lesquels je travaille étroitement pensent qu'il est temps pour moi de m'agrandir et de devenir un studio plus grand. Surtout pour que je puisse faire encore plus de travail pour eux, hehe. D'autres pensent qu'il est temps pour moi de me concentrer davantage sur l'international, de déménager à Paris ou à New York. Je veux dire, ce n'est pas une idée horrible, et je suis sûre que je peux apporter ma CAKE sur un bateau... Mais je me lance dans une autre aventure maintenant, en travaillant avec quelque chose qui est d'une certaine manière tout aussi éphémère que les fleurs, mais aussi un peu plus durable. C'est un tout nouveau monde, où je n'ai jamais mis les pieds auparavant, et rien ne me rend plus heureuse que de sauter dans l'inconnu.